
Communications et Relations
- La langue maorie
- La télévision
- Relations et Problèmes de cohabitation inter-raciale
La langue maorie de nos jours :
Dans les années 1930, presque toute la population Maorie parlaient couramment la langue (autour de 96%).
En revanche, vers les années 1970, il n’y a plus que 27 % des Maoris qui la parlent encore.
Il est très probable que dans quelques dizaines d'années elle ne soit plus du tout parlée. Autant dire que la langue maorie est en voie d’extinction. Si le maori n’est presque plus parlé c’est parce qu’on leur a interdit de parler maori pendant de nombreuses années... De plus, les professeurs enseignant le Maori se font de plus en plus rares, et comme la langue maorie est de moins en moins utilisée en dehors de l’école primaire elle est par conséquent de moins en moins parlée en Nouvelle Zélande.
Plus de 75 % des Néo-zélandais parlent l’anglais comme langue maternelle. Si officiellement la Nouvelle-Zélande est un pays bilingue, en réalité, l'anglais a largement pris le dessus sur le maori, la signalisation routière, par exemple, est uniquement en anglais.
Et malheureusement, les différentes interdictions ont fait que cette culture a beaucoup perdu. Quand vous perdez votre langue, vous perdez une partie de votre héritage culturel.
Notons que des efforts sont fait pour garder cette langue en "circulation", en effet, depuis 2009, la langue maorie est disponible sur Windows ainsi que sur Microsoft Office.
La télévision et son rôle d'intégration :
La télévision maorie propose entre autres, un programme nommé “Ako”.
Ce programme dispense des cours de langue maorie de niveau intermédiaire.
Pour commencer, les téléspectateurs regardent et écoutent un sujet.
Une option linguistique est alors choisie (écouter, lire, parler, écrire)
Plusieurs activités de groupe sont proposées: conversation, jeux, théâtre, écriture d'histoire, composition de chanson….
Et les épisodes sont disponibles sur le site Internet de la télévision.

Relations et Problèmes de cohabitation inter-raciale :
De nos jours, étant donné leur minorité en nombre de représentants au parlement Néo-Zélandais, on peut se demander si les Maoris partagent les mêmes idées que les autres Néo-Zélandais et donc s’ils trouvent souvent un accord sur tous les sujets au niveau de la politique raciale et si des conflits inter-raciaux peuvent exister.
La ministre de la justice et des affaires ethniques de la Nouvelle-Zélande, Mme Judith Collins a déclaré que la Nouvelle-Zélande était une nation multiraciale et multiculturelle qui est fière de sa tradition de promotion des droits de l'homme et de l'égalité de traitement de tous ses citoyens.
"Sans considération de race, de couleur ou d'origine ethnique, nous sommes tous égaux au regard de la loi Néo-Zélandaise", a-t-elle ajouté.
Les députés Maoris ainsi que le Ministre des Affaires Maoris essaient de veiller au mieux aux intérêts Maoris dans la société actuelle.
Les conflits inter-raciaux sont de moins en moins présents, en effet, si l'on considère le grand pourcentage de mariages mixtes, cela prouve une acceptation des Maoris par les autres peuples en Nouvelle Zélande.
Il n'y a plus beaucoup de Maoris de pure descendance de nos jours.
